Matériaux plasmoniques et électrocatalyse pour la réduction du CO2

Des carburants chimiques renouvelables comme l’hydrogène ou des hydrocarbures issus de la réduction du CO2 peuvent être utilisés pour aider à décarboner l’industrie et les transports. La découverte de catalyseurs électrochimiques performants ne contenant pas de métaux rares (comme le platine) est nécessaire pour l’utilisation de ces carburants en pratique.

L’étudiant.e utilisera des méthodes d’analyse spectroscopiques (en particulier Raman) et électrochimiques in situ pour étudier le comportement d’électrocatalyseurs pour la réduction du CO2 et élucider leurs mécanismes d’action.

Le projet de doctorat portera plus particulièrement sur une nouvelle génération de catalyseurs qui combinent une partie photo-active (nanoparticule plasmonique) et une partie catalytique (métal, organométallique immobilisé). Sous excitation lumineuse visible, la partie plasmonique du catalyseur génère des porteurs de charge qui, un fois transférés au site catalytique, peuvent améliorer activité et sélectivité du catalyseur. L’efficacité de la génération et du transfert de charges dépend de façon critique de la géométrie et du choix de matériaux qui seront optimisés par l’étudiant.e.

L’UQAM est une université francophone située au centre ville de Montréal (Québec, Canada). Le département de chimie de l’UQAM possède des infrastructures de recherche de premier plan, incluant la plateforme NanoQAM. L’environnement de recherche à Montréal est riche, avec 4 universités de recherche et offre de nombreuses opportunités de collaborations.

Diplôme niveau Bac +5 en chimie ou dans un domaine connexe.
Des connaissances en électrochimie ou en spectroscopie sont un atout mais ne sont pas un prérequis.