La mobilité étudiante internationale est en pleine expansion, reflétant une compétition accrue entre les grandes puissances éducatives. La France, positionnée parmi les pays attractifs, voit ses chiffres évoluer rapidement face à des acteurs majeurs comme les États-Unis ou la Chine. Découvrez dans cet article une analyse chiffrée, claire et accessible, basée sur les Chiffres de la mobilité 2025 de Campus France, afin de mieux comprendre la place de la France dans le contexte mondial de l’accueil des étudiants et des doctorants en 2025.
La France dans le panorama mondial : chiffres et tendances en 2024
Les géants mondiaux de la mobilité étudiante
La position actuelle et les enjeux de la France dans la compétition mondiale
Perspectives et stratégies pour la France en 2025
En 2024, la France accueille approximativement 370 000 étudiants étrangers, ce qui constitue une croissance significative (+21 % en cinq ans) par rapport à 2019. Ce chiffre qui la classe en septième position mondiale témoigne d’une attractivité qui s’améliore, mais reste encore inférieure à celle des leaders mondiaux. Par exemple, les États-Unis, qui restent la première option pour les étudiants internationaux, accueillent en moyenne plus de 1,2 million d’étudiants étrangers, soit une part d’environ 18 % du flux mondial. La Chine, acteur majeur en tant qu’origine de mobilité, attire à son tour environ 700 000 étudiants internationaux, renforçant sa stature de puissance dans ce domaine.
La tendance récente montre que la France, malgré un contexte mondial souvent incertain, a enregistré une progression remarquable, notamment dans l’accueil des doctorants, avec une croissance de +28 % en cinq ans. Cela témoigne d’un positionnement stratégique, en particulier dans le secteur de la recherche et de la formation doctorale, qui constitue une vitrine importante pour le rayonnement français. La récente augmentation de ses flux montre que la France reste une destination crédible pour les étudiants de haut niveau, notamment européens et africains, mais doit encore faire face à une forte concurrence.
Figure à insérer : "La hiérarchie mondiale de l’accueil des étudiants en 2024" — graphique illustrant la répartition par pays des flux entrants.
Le secteur de la recherche et du doctorat représente une catégorie stratégique pour ces pays, car elle garantit un rayonnement international, ainsi qu’un flux de connaissances et de collaborations. En 2022, la majorité des doctorants internationaux étaient accueillis par les États-Unis (31 %), suivis par le Royaume-Uni (11 %), l’Allemagne (7 %) et la France (6 %). La croissance de cette population, désormais en forte hausse (+28 % en cinq ans), est un indicateur clé pour mesurer la capacité d’un pays à attirer les futurs chercheurs et innovateurs.
Figure à insérer : "Répartition des doctorants internationaux par pays en 2022" — visualiser la dominance américaine et la progression de la France.
Malgré une hausse de +21 % ces cinq dernières années, la France reste en retrait face à ses principaux concurrents. Son flux d’étudiants internationaux, bien qu’en progression, doit encore rattraper des pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, qui ont connu des croissances de plus de 50 % dans cette période. La qualité de ses formations, sa réputation, et ses efforts pour attirer davantage d’étudiants doivent continuer à évoluer pour améliorer sa position.
Les stratégies adoptées par les grands pays pour renforcer leur attractivité ont été variables. Certains ont misé sur la facilitation de l’accueil, la valorisation de leurs universités ou l’amélioration des conditions de séjour après les études. Parmi eux : le Royaume-Uni, l’Allemagne, et le Canada, qui ont tous connu des croissances supérieures à 50 % dans l’accueil des étudiants internationaux. La France, quant à elle, doit intensifier ses efforts pour rester compétitive, notamment en simplifiant ses démarches d’accueil, en renforçant ses partenariats internationaux, et en valorisant ses secteurs d’excellence.
L’incertitude géopolitique et les changements de politique migratoire, notamment aux États-Unis ou en Australie, ont quelque peu freiné leur croissance ou modifié leurs flux. La France, elle, a su maintenir une certaine stabilité, notamment en restant ouverte durant la pandémie, ce qui lui a permis de limiter le recul de son attractivité. Cependant, pour dynamiser davantage ses flux, une politique ambitieuse axée sur la recherche, la formation et la simplification des procédures est indispensable.
Figure à insérer : "Évolution du flux d’étudiants internationaux par pays (2017-2024)" — pour illustrer la progression ou le recul.
Les chiffres annoncent une compétition rude pour les années à venir. La France doit s’engager dans une stratégie proactive pour valoriser son excellence académique, développer ses réseaux internationaux, et simplifier ses démarches d’inscription et de séjour pour les étudiants étrangers. La mise en place de programmes spécifiques pour attirer les doctorants, les chercheurs ou encore les étudiants en mobilité longue durée doit être renforcée.
Vers 2025, des enjeux importants se posent : l’attractivité doit être pensée selon une approche multi-dimensionnelle, intégrant non seulement l’accueil mais aussi l’accompagnement, la qualité de vie, et les perspectives professionnelles post-études. La France doit aussi continuer à miser sur ses pôles d’excellence dans la recherche, la formation et l’innovation pour faire rayonner ses universités à l’échelle mondiale. La collaboration européenne, notamment avec l’espace Schengen, constitue une opportunité à saisir pour élargir ses partenariats.
Maintenir une forte attractivité n’est pas qu’une question de quantité ; c’est également un enjeu stratégique de développement, d’innovation, et d’influence. Les étudiants et chercheurs étrangers participent à la vitalité des universités, font connaître la culture et la science françaises à l’échelle mondiale, et apportent des externalités positives pour l’économie et la société françaises.
Figure à insérer : "Les facteurs clés de l’attractivité universitaire" — une infographie résumant les leviers (recherche, formation, politique migratoire, partenariat international).
Les chiffres clés de 2025 montrent que la France a réalisé des progrès importants dans le secteur de la mobilité étudiante, mais doit encore relever de nombreux défis pour faire face à la compétition mondiale. Sa position est renforcée par ses universités de renom, sa recherche d’excellence, et sa strategic volonté d’ouverture. Pour préserver et améliorer cette position, il est essentiel qu’elle poursuive une stratégie d’attractivité