Enseignant-chercheur en Réseaux et Télécommunications

L’École de l’air et de l’espace est une grande école militaire ayant le statut d’un Établissement Public à caractères Scientifique, Culturel et Professionnel – Grand Établissement (EPSCP-GE) implantée à Salon-de-Provence.

Placée sous tutelle du ministre des Armées, elle a pour missions :

• d’assurer la formation initiale des officiers aviateurs et de contribuer à leur formation continue au cours de leur carrière ;
• de dispenser d’autres formations dans le domaine aérien ou spatial ;
• de participer, dans le domaine aérien ou spatial, à la recherche scientifique et technologique ;
• de contribuer au rayonnement de l’armée de l’Air et de l’Espace, notamment par transmission de son patrimoine culturel.

Activités d’enseignement :

La personne recrutée enseignera auprès des officiers de l’Armée de l’air et de l’espace en formation initiale ou continue dans les différents cursus de licence, ingénieur, master et mastères spécialisés portés par l’établissement.

Le profil enseignement correspond aux besoins de dispenser des enseignements dans les sciences de l’ingénieur relatives aux télécommunications et réseaux. De nombreuses heures d’enseignements dans les différents cursus et mastères spécialisés de l’Ecole de l’air et de l’espace étant à assurer dans ces deux thématiques, le candidat devra avoir une première expérience dans chacune d'elles, c’est à dire en architecture réseaux, protocoles et en transmissions, télécommunications numériques.

Modalités : cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques, approche par problèmes et projets. Dans le cadre des enseignements mettant en œuvre une approche par projet dans les parcours, la personne recrutée devra contribuer à la proposition de sujets de projets et en assurer leur encadrement. 

Autres compétences souhaitées :

• capacité à enseigner en langue anglaise
• connaissance des outils d’enseignement numérique souhaitable (ex. : Moodle) et pratique d’approches pédagogiques innovantes

Activités de recherche :

Les travaux de recherche de la personne recrutée s’inscriront dans l’axe de développement de la recherche du laboratoire en lien avec le thème suivant Systèmes aérospatiaux - Etude et modélisation des systèmes aéronautiques et spatiaux (EMSAS).

La surveillance spatiale est devenue depuis une dizaine d’année un enjeu majeur civil et militaire. L’exploitation des signaux issus des communications spatiales devrait permettre d’assurer cette surveillance en orbite basse (LEO low earth orbit qui est l’orbite la plus utilisée) mais aussi de maitriser et protéger l’espace. Dans ce sens, la recherche appliquée au secteur spatial développée au CREA a vocation à nourrir le programme de recherche de la chaire « Défense et sécurité du milieu spatial » (DefSiS). Son lancement est prévu en 2023 avec comme partenaires : le Commandement de l’Espace (CDE), l’Onera et le CNES.

Fort de ses compétences en télécommunications, le candidat contribuera également aux projets de recherche en cours dans le domaine de la détection électromagnétique passive : ceux-ci s’inscrivent sur l’axe de surveillance de l’espace aérien (convention recherche Onera-Ecole de l’air et de l’espace). Il pourra prendre part aux travaux de la communauté scientifique internationale via notamment la participation à des groupes de recherche et de travail OTAN.

Dans le cadre de la thématique de recherche dans laquelle l’enseignant-chercheur s’inscrira, il sera amené à développer les actions suivantes :

• inscrire ses recherches dans le cadre d’appels à projet (ANR, partenaires industriels, …) ;
• apporter son conseil à la direction du CREA dans son domaine de compétence ;
• encadrer des thèses en s’investissant dans la recherche de leur financement ;
• contribuer au rayonnement de l’École de l’air et de l’espace et plus largement de l’Armée de l’air et de l’espace par ses publications dans des revues scientifiques, sa participation à des colloques ou des séminaires nationaux et internationaux et par son intégration dans des réseaux de recherche. A cette fin, il tissera un réseau relationnel de nature à permettre l’ouverture de nouveaux partenariats notamment à l’international.

Le candidat, titulaire d’un doctorat (voire d’une HDR), idéalement en réseaux  et télécommunications numériques, traitement du signal pour les télécommunications ou encore en détection radar, relève de la section CNU 61 ou 63. Sa production scientifique et ses actions de recherche doivent démontrer un fort potentiel de recherche dans l’un des domaines d’activité précités.
Il pourra faire état d’une expérience dans des projets interdisciplinaires et sur les domaines d’intérêts des forces armées et du monde de la Défense.

Il aura le sens des responsabilités quant au respect des engagements pris.

Il aura l’habitude du travail en équipe, en enseignement comme en recherche.

Il devra pouvoir faire l’objet d’une habilitation d’accès aux informations classifiées de défense.