Des bienfaits du plouf !

Bérénice Kimpe - Responsable coopération internationale

C’est l’été, il fait beau  et chaud. Vous êtes au bureau, devant votre ordinateur. Vous fulminez car votre boss vous a fait une remarque désobligeante (encore une !) sur votre travail. Vous ne rêvez que d’une chose : partir et piquer une tête pour vous rafraîchir.
Et faire plouf dans l’eau, c’est finalement bien plus qu’un rafraichissement !
Cet article fait partie de la série « vacances d’été ». Retrouvez les deux premiers articles ici :
- sur le projet professionnel
- sur le réseau

Une sensation de légèreté
Même si votre poids ne change pas, vous avez l’impression d’être plus léger dans l’eau, de flotter. Cette dernière sensation peut être renforcée grâce à l’utilisation de flotteurs (ou de frites !).
Vous arrivez à cette légèreté après avoir encaissé le « choc » de votre impact avec l’eau, plus ou moins fort selon votre manière d’entrer dans l’eau : plat, bombe, plongeoir du haut…

Même chose avec la remarque qui vous a énervé : encaissez la mais ne la laissez pas se transformer en plomb qui vous fera couler. Ecartez-la pour retrouver votre légèreté et votre bien-être, pour flotter au-dessus de cette situation inconfortable.

Bien évidemment, flotter demande quelques efforts, ce n’est pas naturel. Peut-être aurez-vous besoin de flotteurs ou d’une perche : n’hésitez pas à saisir une aide extérieure, sous forme d’un coach ou d’un mentor.

Une perception altérée
Une fois sous l’eau, vous percevez les choses complètement différemment. Les formes ne sont plus aussi nettes, les sons extérieurs sont mis en sourdine, les rayons du soleil ne vous chauffent pas autant. L’eau vous permet de modifier la qualité de votre perception, d’altérer vos ressentis.

Faites la même chose avec la remarque blessante de votre boss : ne soyez plus acteur de cette situation désagréable mais opérez un changement de perspective en devenant observateur de cette situation. Pour réduire l’emprise de cette remarque, transformez la voix de votre boss en voix ridicule de personnage de dessin animé (Donald par exemple !) ou diminuez la taille de la scène déplaisante que vous vous représentez jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’un point invisible… un point sans importance.

Quand vous sortirez de l’eau, cette dernière ne fera que glisser sur votre peau. Ainsi libéré de la décharge émotionnelle provoquée par la situation de départ, vous pourrez alors porter un regard plus objectif sur cette dernière.