Un doctorant moniteur au parcours engagé
Adam se présente : « Je m'appelle Adam Aitbenlaassel, doctorant moniteur à l'Université Mohammed V de Rabat, où je prépare une thèse intitulée 'Le discours sur les crises politiques internationales et son impact sur l'économie, l'éducation et le développement', sous la direction du Professeur Ismail Moussaoui, au sein du laboratoire des sciences de l'éducation, des sciences humaines et des langues. »
Il poursuit actuellement son second séjour scientifique à CY Cergy Paris Université au laboratoire LT2D (Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires), sous la supervision de la Professeure Luciana Radut-Gaghi, spécialiste de l'analyse du discours.
Le dispositif du doctorant moniteur
Adam explique ce nouveau dispositif marocain : « Le doctorant moniteur est un nouveau projet du gouvernement marocain, lancé en 2023 par le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, en partenariat avec le CNRST. Il vise à renforcer le capital humain dans les établissements d'enseignement supérieur et de recherche et à encourager les meilleurs étudiants à mener des activités scientifiques liées à la préparation de leur thèse.»
« Concrètement, le monitorat est un contrat de recherche-formation qui permet aux doctorants d'assurer des cours et des TD, d'animer des ateliers scientifiques et pédagogiques, de participer à des événements académiques et d'effectuer une mobilité doctorale internationale, en parallèle de la rédaction de leur thèse. »
Trois raisons fondamentales pour choisir la France
Lorsqu'on lui demande ce qui l'a motivé à chercher une opportunité en France, Adam répond avec conviction :
Une affinité culturelle et intellectuelle profonde
« D'abord, il y a une affinité culturelle et intellectuelle forte : la France occupe depuis longtemps une place centrale dans le monde académique francophone, et son héritage scientifique, littéraire et philosophique a profondément influencé ma formation. J'ai toujours admiré la richesse de la culture française, la vitalité de ses débats intellectuels, ainsi que la qualité exceptionnelle de ses infrastructures universitaires — des bibliothèques comme les sites de la BNF François Mitterrand ou Richelieu sont de véritables trésors pour un chercheur. »
Une nécessité scientifique
« Mais au-delà de l'attachement culturel, mon choix est avant tout scientifique. Le cadre théorique de ma thèse s'appuie sur les théories de l'école française de l'analyse du discours, notamment celles qui se sont développées autour de Michel Pêcheux, Michel Foucault, Patrick Charaudeau, Dominique Maingueneau. En étudiant le discours sur les crises politiques internationales, je cherche à comprendre comment le langage façonne la perception des crises, influence les décisions politiques et finit par avoir un impact sur des domaines clés comme l'économie, l'éducation ou le développement. »
Une ouverture humaine et intellectuelle
« Enfin, il y a une motivation plus personnelle : je considère la mobilité scientifique non pas comme une simple étape de formation, mais comme une expérience humaine et intellectuelle qui ouvre de nouveaux horizons. Travailler dans un environnement international, découvrir d'autres pratiques de recherche, échanger avec des collègues venus du monde entier — tout cela m'a paru essentiel pour construire un parcours doctoral ouvert et ambitieux. »
Comment identifier le laboratoire d'accueil ?
Une recherche approfondie et ciblée
Adam explique sa démarche : « Lorsque j'ai décidé de réaliser une mobilité scientifique en France, j'ai d'abord entrepris un travail de recherche approfondi pour identifier les laboratoires les plus actifs dans le domaine de la communication et de l'analyse du discours. En explorant les sites universitaires, les bases de données scientifiques et les publications récentes, j'ai découvert le laboratoire LT2D (Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires) de CY Cergy Paris Université. »
« Ce qui m'a immédiatement attiré vers le LT2D, c'est la richesse et la vitalité de ses activités scientifiques. Le laboratoire se distingue par une dynamique intellectuelle remarquable : séminaires réguliers, colloques internationaux, et une production scientifique très diversifiée dans les disciplines Sciences de l'Information et de la Communication, linguistique, rhétorique et analyse de discours, sciences du langage, lexique... »
Il précise : « J'ai constaté que plusieurs de leurs axes de recherche abordent directement des problématiques liées à ma thèse sur le discours des crises politiques internationales. Parmi ces axes, celui intitulé 'Médias et analyses du discours', dirigé par Madame la Professeure Luciana Radut-Gaghi, a particulièrement retenu mon attention. Les projets menés au sein de cet axe, les publications de ses membres et la dimension comparative et interculturelle de leurs travaux correspondaient parfaitement à mes besoins scientifiques. »
La prise de contact
Adam raconte : « Convaincu de cette adéquation, j'ai pris contact par email avec le directeur du laboratoire, Monsieur Christophe Rey, afin de lui présenter mon projet de recherche et solliciter une lettre d'invitation, nécessaire à ma candidature pour une bourse de mobilité doctorale. Il a eu la grande gentillesse de me mettre en contact avec Madame la Professeure Luciana Radut-Gaghi, qui a accepté de m'accueillir au sein de son équipe. »
« Je garde un profond sentiment de reconnaissance envers eux pour leur accueil bienveillant, leur disponibilité et leur accompagnement scientifique exigeant mais humain. Intégrer le LT2D a été pour moi une véritable chance : c'est un environnement de recherche ouvert, multiculturel et collaboratif, où l'on apprend chaque jour autant sur la rigueur académique que sur le sens du partage scientifique. »
Le financement : élément déterminant
Adam est clair sur ce point : « Le financement représente effectivement un élément central dans tout projet de mobilité scientifique, surtout lorsqu'il s'agit d'un séjour de recherche à l'international. Dans un pays comme la France — et plus particulièrement dans une région comme l'Île-de-France —, la question du financement est déterminante pour pouvoir se consacrer pleinement à son travail académique. »
Un financement conjoint franco-marocain
Il explique : « J'ai eu la chance de bénéficier d'un financement conjoint de la bourse de gouvernement français et du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) au Maroc, dans le cadre du programme de mobilités doctorales franco-marocain. Il s'agit d'une bourse spécifique pilotée par Campus France, fruit d'une collaboration étroite entre l'Ambassade de France au Maroc et le CNRST. »
« Ce programme vise à encourager la mobilité des doctorants marocains vers les laboratoires français afin de renforcer la coopération scientifique entre nos deux pays. Les critères de sélection sont particulièrement exigeants : excellence académique, pertinence du sujet de recherche pour le développement socio-économique, justification claire de la mobilité en France, et production scientifique effective à partir de la deuxième année de doctorat. Une attention spéciale est également accordée aux doctorants moniteurs dans le cadre du dispositif PhD Associate Scholarship (PASS). »
Une reconnaissance renouvelée
Adam confie avec fierté : « Je suis très honoré d'avoir été lauréat de ce programme à deux reprises, ce qui témoigne de la confiance renouvelée des institutions partenaires dans la qualité et la pertinence de mon projet de recherche. Cette reconnaissance m'a donné une motivation supplémentaire pour poursuivre mes travaux avec rigueur et engagement. »
« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers l'Ambassade de France au Maroc, le CNRST et Campus France pour leur accompagnement constant. Grâce à ce dispositif, de nombreux jeunes chercheurs marocains peuvent accéder à des ressources scientifiques de haut niveau, développer des collaborations internationales et contribuer activement à la construction d'un espace scientifique francophone dynamique et solidaire. »
Les défis administratifs : patience et solidarité
Adam partage son expérience : « Comme beaucoup de chercheurs internationaux, j'ai été confronté à plusieurs défis administratifs et pratiques lors de ma mobilité scientifique en France. Ces démarches font partie intégrante de l'expérience, mais elles demandent souvent de la patience, de l'organisation et, surtout, un bon réseau de soutien. »
Premier défi : trouver un logement à Paris
« Le premier grand défi pour moi a été la recherche d'un logement à Paris. Lors de mon premier séjour, j'ai passé plusieurs mois à chercher sans succès avant mon arrivée. Finalement, j'ai dû louer un petit studio temporaire via une plateforme pendant une semaine, le temps de trouver une solution plus stable. C'est grâce à la solidarité d'amis marocains à Paris que j'ai pu me loger durablement — un ami m'a mis en contact avec une personne disposant d'un studio dans le 17ᵉ arrondissement, près des Champs-Élysées. Ce moment a été un véritable soulagement. »
Deuxième défi : la convention d'accueil
Adam souligne : « Le deuxième défi concerne les formalités administratives, notamment la convention d'accueil (formulaire Cerfa) indispensable pour obtenir le visa scientifique. Pour de nombreux doctorants, cette procédure peut être longue et complexe, mais j'ai eu la chance d'être très bien accompagné. Grâce à la réactivité et au soutien constant de ma référente scientifique et du directeur du laboratoire LT2D, j'ai pu obtenir ma convention en moins d'une semaine. Leur efficacité et leur bienveillance ont largement facilité mon installation. »
Troisième défi : le visa
Il explique : « Enfin, le troisième défi a été l'obtention du visa, souvent difficile en raison du manque de créneaux disponibles au Maroc. Heureusement, dans le cadre de mon programme de bourse franco-marocaine, ces démarches ont été grandement simplifiées grâce à l'appui de l'équipe de coopération scientifique et universitaire de l'Ambassade de France au Maroc. Leur engagement à favoriser la mobilité scientifique entre nos deux pays mérite d'être salué. »
Les leçons tirées
« Ces expériences m'ont appris qu'au-delà des obstacles administratifs, la clé réside dans la communication, la persévérance et la solidarité entre chercheurs. Chaque difficulté surmontée devient une étape d'apprentissage, et je garde une profonde reconnaissance envers toutes les personnes et institutions qui ont rendu cette mobilité possible. »
L'apport scientifique et Perspectives de carrière
Adam affirme avec conviction : « Mon séjour scientifique à CY Cergy Paris Université représente une étape décisive de mon parcours doctoral. Le LT2D réunit des professeurs et des spécialistes de renommée internationale en sciences de l'information et de la communication, sciences du langage, analyse du discours, argumentation et rhétorique, communication institutionnelle, sociologie et études des médias. Travailler aux côtés de ces experts m'a permis d'enrichir considérablement mes compétences théoriques et méthodologiques. »
Un double apport scientifique
Consolidation du cadre conceptuel
« L'apport scientifique de cette expérience est double. D'une part, elle m'a permis de consolider le cadre conceptuel de ma thèse, qui porte sur le discours de crise politique internationale et son impact sur le développement, l'économie et l'éducation. Lors de mon premier séjour scientifique à CY, j'ai pu élaborer un chapitre complet de ma thèse, consacré à l'analyse des discours institutionnels pendant la crise du Covid-19. »
Il précise : « Ce travail s'appuie sur les approches développées au sein du laboratoire LT2D, notamment le concept d'architecture discursive, proposé par Madame Radut-Gaghi et Monsieur Axel Boursier. Cette orientation méthodologique m'a permis d'aborder les discours de crise de manière plus structurée et plus comparative. »
Ouverture vers de nouvelles perspectives
« D'autre part, cette expérience m'a ouvert à de nouvelles perspectives de recherche, notamment autour de la diplomatie scientifique, un domaine que Madame Radut-Gaghi développe actuellement et qui rejoint mes propres intérêts académiques. J'ai eu la chance de participer à plusieurs séminaires, colloques sur ce thème, ce qui a enrichi ma réflexion et renforcé mon engagement dans les questions de communication internationale. »
Construction d'un réseau académique international
Adam explique : « Sur le plan du réseau académique, la France m'a offert un environnement exceptionnellement dynamique et multiculturel. Grâce à l'accompagnement reçu au laboratoire, j'ai eu l'opportunité de rencontrer et d'échanger avec des figures majeures de l'analyse du discours, telles que Dominique Maingueneau, Patrick Charaudeau ou Marianne Doury. Ces rencontres ont profondément nourri ma vision de la recherche et m'ont permis de situer mon travail dans une perspective internationale. »
« Par ailleurs, le laboratoire LT2D, composé de chercheurs venus de différents pays comme la France, l'Italie, la Grèce, la Roumanie, le Brésil, l'Iran, le Bénin ou encore l'Égypte… constitue un véritable laboratoire de diversité scientifique et humaine. Les échanges quotidiens avec des collègues issus de différents horizons culturels ont été pour moi une source d'enrichissement intellectuel et personnel. »
Un impact durable
« Enfin, cette mobilité a eu un impact durable sur ma carrière académique. Même après mon retour au Maroc, j'ai poursuivi mes collaborations avec l'équipe du laboratoire LT2D et participé à plusieurs colloques internationaux, notamment sur la (Dé)Fragilisation discursive (mai 2025, CY Cergy Paris Université) et le congrès de l'association Discourse Analysis (juin 2025, Université Libre de Bruxelles). Ces expériences ont renforcé ma conviction que la recherche n'a pas de frontières et qu'elle se construit avant tout dans le dialogue et la coopération. »
Perspectives de carrière : une vision élargie
La vocation académique
Adam commence par affirmer sa vocation première : « Depuis le début de mon parcours doctoral, mon ambition première a toujours été de poursuivre une carrière académique. La recherche et l'enseignement supérieur sont pour moi bien plus qu'un métier : c'est une vocation intellectuelle et humaine. J'éprouve une réelle passion pour la transmission du savoir, l'encadrement des étudiants et la participation active à la production scientifique. Après ma soutenance, j'aimerais donc m'orienter vers un postdoctorat, puis, à terme, vers un poste d'enseignant-chercheur ou de maître de conférences. »
Une transformation de la vision professionnelle
« Cependant, mon expérience en France a profondément élargi ma vision de la carrière scientifique. Travailler dans un environnement aussi ouvert et international m'a fait découvrir que les compétences développées dans mon domaine sont également recherchées au-delà du monde universitaire. »
Il explique cette évolution : « J'ai ainsi pris conscience de la place croissante qu'occupent les organisations internationales, les institutions européennes, les ONG et les entreprises d'expertise politique et stratégique dans la production et l'analyse du discours public. Ces structures ont besoin de chercheurs capables de décrypter les dynamiques discursives, d'évaluer l'impact des politiques publiques et de formuler des recommandations éclairées. »
Adam précise : « Des institutions comme le Parlement européen à Bruxelles ou à Strasbourg, ou encore certaines agences internationales, offrent aujourd'hui des opportunités réelles dans ce domaine. Cela correspond pleinement à mes intérêts actuels, notamment à travers la thématique de la diplomatie scientifique. »
Le rôle élargi du chercheur
« Ainsi, si la recherche restera toujours au cœur de mon identité professionnelle, je me sens aujourd'hui prêt à ouvrir mes horizons vers des carrières qui allient expertise scientifique, communication stratégique et engagement international. Je crois profondément que le rôle du chercheur ne se limite pas à l'université : il peut aussi contribuer à éclairer les décisions publiques et à renforcer le dialogue entre les cultures et les nations. »
Il conclut sur cette réflexion : « Cette expérience m'a appris que la mobilité scientifique, au-delà de la recherche, est une aventure humaine faite de rencontres, de transmission et de construction collective du savoir. »
Conseils aux futurs candidats : trois recommandations essentielles
Adam partage généreusement ses conseils : « Si je devais donner des conseils à un étudiant de Master 2 ou à un jeune doctorant international qui souhaite réaliser une partie de sa recherche en France, voici ce que je leur dirais : »
Premier conseil : préparer un dossier académique solide et réfléchi
« La première étape est d'élaborer un dossier de candidature soigné et bien structuré. Cela inclut la pertinence de votre sujet de recherche, son impact potentiel, et la clarté de vos objectifs pour votre séjour. Il est aussi essentiel de mettre en avant vos compétences académiques : votre CV, vos publications, vos communications. Bien que cela puisse sembler basique, il est important de ne pas sous-estimer ces détails. Parfois, des candidats ne prennent pas assez de soin à préparer ces éléments simples mais cruciaux. La clarté et l'honnêteté dans la présentation de votre dossier sont des éléments clés pour faire la différence. »
Deuxième conseil : chercher activement des financements
« Le financement est un aspect fondamental de la mobilité scientifique. Heureusement, il existe aujourd'hui une multitude de programmes de financement bilatéraux entre le Maroc et la France. Pour les Master 2, il y a des programmes de double diplomation entre certaines universités marocaines et françaises, et des bourses comme Erasmus. Pour les jeunes chercheurs, plusieurs programmes de coopération franco-marocains sont disponibles chaque année, tels que le programme de mobilité doctorale, la bourse du programme PHC Toubkal, les bourses de l'AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), le programme Eiffel, ainsi que d'autres programmes spécifiques aux universités. »
Adam souligne : « Il est important de rester actif et à l'affût des annonces. Pour cela, consultez régulièrement les sites institutionnels comme le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de l'Innovation au Maroc, l'Institut français, le CNRST, ou encore l'Ambassade de France au Maroc. Prenez le temps de bien étudier les critères de chaque bourse et de préparer votre dossier de candidature de manière soignée et complète. »
Troisième conseil : être ouvert à l'apprentissage et à l'adaptabilité
« Le troisième conseil que je donnerais est d'être ouvert à l'apprentissage et prêt à s'adapter. En tant que chercheur international, vous serez exposé à des approches méthodologiques nouvelles et à des cultures académiques diverses. Il est essentiel de rester curieux et de s'adapter aux contextes différents. Ne vous focalisez pas uniquement sur vos objectifs personnels, mais cherchez aussi à contribuer à la communauté scientifique locale. Participez activement aux séminaires, colloques et échanges, et n'ayez pas peur de remettre en question vos pratiques et idées. Cela enrichira votre expérience et vous aidera à élargir votre réseau académique de manière significative. »
La mobilité : un investissement global
« La mobilité doctorale est une opportunité précieuse qui dépasse largement le cadre de la recherche. Elle permet le développement personnel, l'enrichissement culturel et l'élargissement de nos horizons professionnels. C'est aussi un investissement dans l'avenir académique. Vous allez découvrir de nouvelles cultures, créer des liens avec des experts internationaux et enrichir votre réseau académique. Sur le plan personnel, cela transforme notre façon de penser, de voir le monde et de comprendre les différentes perspectives. En fin de compte, la mobilité est une aventure humaine aussi bien qu'académique, et elle a un impact durable sur votre vie professionnelle et personnelle. »
Conclusion
Le parcours d'Adam Aitbenlaassel illustre la valeur transformatrice de la mobilité doctorale internationale. Au-delà des compétences scientifiques acquises et du réseau académique construit, c'est toute une vision du rôle du chercheur qui évolue et s'enrichit à travers cette expérience.
Les défis administratifs et financiers sont réels, mais surmontables grâce à une préparation rigoureuse, à la persévérance et à la solidarité entre chercheurs. Les programmes de coopération bilatérale, comme le dispositif franco-marocain dont Adam a bénéficié, jouent un rôle crucial dans la construction d'un espace scientifique francophone dynamique et inclusif.
L'Association Bernard Gregory encourage tous les doctorants et jeunes docteurs à considérer la mobilité internationale non seulement comme une opportunité de développement scientifique, mais aussi comme une aventure humaine qui élargit les horizons professionnels et contribue au dialogue entre cultures et nations.
Comme le souligne Adam : la recherche n'a pas de frontières et se construit avant tout dans le dialogue, la coopération et le partage du savoir.

Pour en savoir plus sur les opportunités de mobilité internationale :
Programmes à consulter :
Programme de mobilité doctorale franco-marocain