Analyse de la participation espagnole dans le 7ème Programme Cadre de Recherche et Développement Technologique - PCRDT

Clarisse Faria-Fortecoëf

Un rapport publié en juillet 2013 par le Service pour la Science et la Technologie de l'Ambassade de France en Espagne. Auteurs : Bertrand Bouchet - Cyril Beraud.
A quelques mois du démarrage du nouveau programme cadre européen de recherche et d'innovation pour la période 2014-2020, Horizon 2020, le présent rapport propose une analyse de la participation de l'Espagne dans le 7ème PCRDT, principal instrument communautaire de financement de la recherche et le développement technologique pour la période 2007-2013.

Ainsi, à la fin de l’année 2012, l’Espagne occupait la 5ème place des pays participants - derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie - au programme cadre en cours, avec 7119 participations, soit 7,83% du total et un montant de 2,07 milliards d'euros de financements obtenus par les équipes espagnoles, représentant 7% du total distribué.

Le détail des résultats entre chacun des quatre grands programmes spécifiques du PCRDT ("Coopération", "Idées", "Personnes", "Capacités") et les différentes thématiques prioritaires ou lignes d’activités, fait apparaître les points forts et les points faibles de l’Espagne dans ce programme, et renseigne indirectement sur les caractéristiques du système de R&D du pays.

Au niveau des acteurs de la R&D espagnole, le CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Científicas) arrive en tête dans une liste où figurent également la plupart des grandes universités espagnoles, madrilènes, catalanes et valenciennes, avec près de 500 participations enregistrées à la fin 2012.
Par ailleurs, ce sont les acteurs privés qui sont majoritaires avec près de 56 % du total.
Ce résultat s’explique notamment par le dynamisme d’une part des PME espagnoles avec près de 19% de la participation nationale dans le programme spécifique "Coopération" et une très forte présence espagnole dans les actions spécifiques pour les PME. Et d’autre part, par la structure du système de recherche espagnol, qui est basé à côté des organismes de recherche et des universités, sur un grand nombre de centres technologiques ou de recherche, de droit privé, mais le plus souvent créés à l’initiative des gouvernements régionaux qui contribuent significativement à leur financement. La Fondation Tecnalia, une organisation privée de recherche et d'innovation à but non lucratif occupant le second rang des participants espagnols, en est un bon exemple.

Pour ce qui est des pays partenaires, la France n'arrive qu'en quatrième position devancée par l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. Le CNRS, le CEA, l'INSERM, l'INRIA et l'INRA font partie des principales entités françaises collaborant avec les équipes espagnoles.


Pour plus d'informations, vous pouvez télécharger gratuitement le rapport en cliquant sur un des liens ci-dessous.