Le Conseil norvégien de la recherche

Clarisse Faria-Fortecoëf

Une institution gouvernementale mettant en œuvre les orientations de toute la politique scientifique nationale et répartissant environ un tiers de l’effort public norvégien en recherche-développement dans le cadre de ses programmes de coordination et d’appels à propositions spécifiques.

Avec un budget de 6,5 milliards de couronnes norvégiennes (NOK) en 2009, le Conseil norvégien de la recherche (Norges Forskningsråd, NFR) joue un rôle clé dans le développement et la mise en œuvre de la stratégie de recherche de la Norvège. 

Les principaux domaines cibles pour la recherche norvégienne sont : la recherche marine ; l’énergie, le pétrole et la recherche climatique ; la médecine et la santé ; les sciences de l’alimentation ; les technologies de l’information et de la communication ; la science des matériaux et les nanotechnologies. 

Actuellement, 21 centres d’excellence scientifique ont été mis en place, ainsi que 14 centres de recherche basée sur l’innovation (SFI) dont l’objectif est de construire et de renforcer les groupes de recherche norvégiens qui travaillent en étroite collaboration avec des partenaires de l'industrie et des entreprises publiques innovantes.

Sur le site du NFR, rubrique "Apply for funding", vous pouvez consulter les différents programmes de financement et appels à projets. 
Des opportunités s’adressant plus particulièrement aux candidats étrangers sont également proposées comme les bourses internationales dont l’objectif est de favoriser l’échange d’étudiants et de scientifiques dans le cadre de programmes de mobilité internationale et de mise en réseau. Le programme franco-norvégien "Aurora" en est un bon exemple (lire notre article du 25 avril, 2010).

Egalement intéressant, la référence à la Fondation franco-norvégienne  qui a pour mission de favoriser une coopération entre les deux pays à long terme à travers le financement de projets communs R & D impliquant l'industrie et les instituts de recherche / universités (lire aussi notre article du 24/05/2010).