www.lafarge.com

E. Jardin

Décembre 2006. L’ANRT (Association nationale de la recherche technique) fête les 25 ans des thèses Cifre au Collège de France. Dans l’assistance, Philippe Raveneau, l’un des premiers thésards Cifre témoigne. Après sa thèse chez Lafarge et un passage au centre de R&D, il a gravi les échelons et se trouve aujourd’hui à la tête de l’usine de Mardyck, appartenant au groupe Lafarge Aluminates.

Décembre 2006. L’ANRT (Association nationale de la recherche technique) fête les 25 ans des thèses Cifre au Collège de France. Dans l’assistance, Philippe Raveneau, l’un des premiers thésards Cifre témoigne. Après sa thèse chez Lafarge et un passage au centre de R&D, il a gravi les échelons et se trouve aujourd’hui à la tête de l’usine de Mardyck, appartenant au groupe Lafarge Aluminates. Un parcours atypique ? Pas vraiment, car sur le site emploi du leader mondial des matériaux de construction, Lafarge affiche la couleur : la R&D conduit à des emplois hors du pôle technologique de l’Isle d’Abeau. Qu’on se le dise !

Si l’on ne fait que passer au centre de R&D où s’agitent environ 200 chercheurs, qu’y fait-on ? Réponse : ingénieur de recherche, chef de projet, responsable de pôle, responsable développement. Quels sont les spécialistes recherchés ? Des profils en physique et chimie des matériaux, bien sûr mais dernièrement c’était un « ingénieur de recherche en microscopie et analyse d’image » qui était recherché. Clairement, les ingénieurs sont plus que bienvenus. Et les docteurs ? Le système des thèses Cifre semble un mode de recrutement des chercheurs prisé par Lafarge.

Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas les métiers autour de la valorisation de la recherche. Lafarge comme toutes les groupes disposant de gros centres de R&D, dispose d’un département « Propriété intellectuelle » qui gère les brevets. Un poste de « documentaliste brevets » était proposé en mars dernier.