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Catherine Bouget

Le paludisme tue entre 1 et 3 millions de personnes par an, selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé. La situation est d'autant plus préoccupante que, depuis plusieurs années, les parasites résistent de mieux en mieux aux traitements. C'est dans ce contexte difficile qu'est née Palumed SA, une « spin-off » issue du Laboratoire de chimie de coordination (LCC) à Toulouse.

Le paludisme tue entre 1 et 3 millions de personnes par an, selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé. La situation est d'autant plus préoccupante que, depuis plusieurs années, les parasites résistent de mieux en mieux aux traitements. C'est dans ce contexte difficile qu'est née Palumed SA, une « spin-off » issue du Laboratoire de chimie de coordination (LCC) à Toulouse. Palumed est spécialisée dans les antipaludiques ainsi que dans les antibiotiques et les chélateurs spécifiques (relatifs aux maladies neurodégénératives comme Alzheimer).

Cette entreprise créée en 1999 travaille bien évidemment en collaboration avec la recherche publique mais aussi  privée, particulièrement Sanofi-Aventis. Cette coopération s'est révélée des plus fructueuses puisque trois brevets ont été déposés en 2000, 2003 et 2006. De plus, les études de pharmacologie et de toxicologie menées depuis 2002 ont permis de sélectionner la trioxaquine, une nouvelle molécule antipaludique. La rubrique "R&D" du site de Palumed est très informative sur ses trois grands domaines de recherche. Il est possible de parcourir en détail les spécificités des molécules et des produits pharmaceutiques élaborés dans ses laboratoires.

Notez enfin que dans une récente interview donnée au Journal du CNRS, Bernard Meunier, le directeur de Palumed déclarait avoir embauché quatre docteurs et assurait que les gisements d’emplois pour les jeunes chercheurs se situaient dans ce type d'entreprise.