L'édito du premier numéro d'avril-mai 2007 annonçait la couleur : « Le Thésard Déchaîné est un espace de liberté fait pour vous ; vous pouvez et même devez y laisser libre cours à votre imagination bridée par les règles trop cartésiennes d’une thèse. »

Et depuis, le Thésard Déchaîné n'a pas failli : d'une diatribe enflammée sur les règles du jeu de la publication scientifique -"le pire des systèmes à l'exception de tous les autres" comme le disait Winston Churchill de la démocratie- à une balade poétique à Amsterdam, de chroniques BD et cinéma en débat savant sur les seins (que certains ne sauraient voir dans les manuels scolaires) de "La Liberté guidant le peuple", les doctorants se laissent aller et on en redemande.

Liberté de ton et interviews fouillées
Le doctorant-conseil ? « C'est comme le web2.0, tout le monde en a entendu parler mais personne ne sait ce que c'est ». Le doctorant ? un étudiant, un prof, un salarié, on ne sait pas bien. Le directeur de thèse ? Connais pas ! Donnant à voir toute la richesse et la diversité de la formation doctorale, le "Journal des doctorants" n'hésite pas pour autant à la critiquer, loin des annonces officielles et des discours convenus.

Entre une recette de scones aux crevettes (à moins que ce ne soit de la salade thaï au fromage) et un cours de "zététique", n'hésitez pas à vous détendre un peu en lisant les interviews de chercheurs racontant leur parcours. Un bon témoignage vaut souvent mieux qu'un long discours.