Biomarqueurs de la sténose valvulaire aortique calcifiée et de sa progression (doctorat)

La sténose valvulaire aortique calcifiée est une maladie fréquente affectant environ 2% de la population après l’âge de 65 ans. Sa progression mène à l’insuffisance cardiaque et augmente significativement les risques de mortalité. Le seul traitement disponible actuellement consiste en des interventions chirurgicales chez les individus atteints d’une maladie sévère. L’identification de biomarqueurs spécifiques permettrait de mieux sélectionner les individus à opérer et pourrait mener au développement de nouvelles thérapies basées sur les mécanismes moléculaires identifiés.

Nos travaux combinent des données multi-omiques incluant la génomique, la transcriptomique et la protéomique sur des échantillons humains. Le projet de recherche proposé est principalement bio-informatique et consiste à analyser des données protéomiques ainsi qu’à générer et valider des scores de risques polygéniques. La personne étudiante aura l’opportunité de travailler avec des données uniques générées à partir de larges cohortes de patients recrutés dans notre institution. Elle bénéficiera de l’expertise du laboratoire en bio-informatique pour l’analyse de données omiques et participera activement à l’identification de nouveaux biomarqueurs dans le domaine des maladies valvulaires cardiaques.

Le Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (CRIUCPQ) comprend trois principaux axes : cardiologie, obésité et pneumologie, directement reliés avec les missions cliniques de l’établissement. La collaboration entre chercheurs et cliniciens permet d’aligner la recherche aux besoins cliniques et facilite le recrutement de participants et la mise en place de projets de recherche à grande échelle. Le CRIUCPQ regroupe environ 200 chercheurs et plus de 600 étudiants et stagiaires postdoctoraux. Le laboratoire du Dr Thériault se spécialise dans la génomique des maladies cardiovasculaires. Il regroupe actuellement un spécialiste en bio-informatique, une professionnelle de recherche et deux étudiantes au doctorat. Le laboratoire a récemment obtenu du financement d’organismes subventionnaires jusqu’en 2029.

Les candidats doivent :

• avoir une formation en sciences biologiques ou bio-informatique et être détenteurs d’une maîtrise ou équivalent;

• être rigoureux, motivés et avoir une bonne autonomie;

• avoir de l’intérêt pour la recherche en génétique humaine;
• avoir de l’intérêt pour l’apprentissage et l’utilisation d’outils bioinformatiques;
• avoir une bonne connaissance de l’anglais;
• s’inscrire au doctorat en sciences cliniques et biomédicales ou en médecine moléculaire à l’Université Laval.