Doctorant·e (H/F) – Compréhension des phénomènes de gélification sous écoulement pour la conception de microcapsules biomimétiques

Description du sujet de thèse

Dans le cadre d’un projet s’appuyant sur le concept de biomimétisme, l’objectif de cette thèse est d’étudier les mécanismes de gélification sous écoulement et de les exploiter pour concevoir des microcapsules biosourcées présentant des propriétés originales, en particulier en termes de résistance mécanique et de remodelage contrôlé.

En s’appuyant sur des approches expérimentales avancées en microfluidique, microscopie et rhéophysique, le ou la doctorant·e analysera l’effet des conditions d’écoulement sur la cinétique de gélification, la structure du gel formé et ses propriétés mécaniques.

Ce travail s’inscrit dans une démarche bio-inspirée, visant à reproduire les propriétés remarquables des parois cellulaires végétales, qui sont capables à la fois de résister à de fortes pressions osmotiques et de se remodeler dynamiquement grâce à des enzymes spécifiques. Pour cela, le projet s’appuiera sur l’utilisation de polymères naturels issus de la biomasse (pectine, cellulose, hémicellulose…).

Activités et méthodologie

• Développement de dispositifs expérimentaux en (micro-)fluidique.
• Mise en œuvre de techniques de microscopie (notamment confocale) et de microrhéologie.
• Caractérisation structurale et mécanique des gels formés.
• Analyse des données (Python ou outils équivalents).
• Veille scientifique et rédaction de protocoles expérimentaux.
• Valorisation des résultats sous forme de publications scientifiques et de présentations en congrès.
• Participation aux échanges interdisciplinaires dans le cadre des projets WallMat (ANR) et PEPR B-BEST.
• Rédaction et soutenance d’une thèse de doctorat à l'Université Grenoble Alpes.

Profil recherché

Nous recherchons un·e candidat·e curieux·se, rigoureux·se et fortement motivé·e par la recherche expérimentale dans un contexte interdisciplinaire. Le projet se situe à l’interface de la physique de la matière molle, de la mécanique des fluides complexes et de la physico-chimie des polymères naturels.

Compétences attendues

• Formation : Master 2 ou diplôme d’ingénieur en mécanique des fluides, physique de la matière molle, science des matériaux ou disciplines connexes.
• Intérêt marqué pour l’expérimentation et le développement d’outils expérimentaux.
• Solides compétences en analyse de données et interprétation des résultats.
• Maîtrise de l’anglais scientifique (écrit et oral).

Dans le cadre de la préparation de son doctorat, le/la doctorant(e) bénéficiera de formations scientifiques ainsi que d’un accompagnement dédié à son intégration professionnelle post-thèse. Il/elle sera également formé(e) aux techniques avancées en physique et chimie de la matière molle, ainsi qu’aux compétences transversales en gestion de projet et communication scientifique.

Contexte de travail

Le candidat sera recruté par le CNRS, un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. 

Le/la doctorant(e) sera accueilli(e) au sein d’une collaboration dynamique entre le Laboratoire Rhéologie et Procédés (LRP) et le Centre de Recherche sur les Macromolécules Végétales (CERMAV), situés sur le campus universitaire de Grenoble.
Le LRP, unité mixte du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes, se spécialise dans la rhéologie, les procédés et la matière molle, avec des applications allant des biomatériaux aux procédés industriels avancés.
Le CERMAV, centre d’excellence en glycosciences, développe des recherches de pointe sur les matériaux polysaccharidiques et les biopolymères.

Les deux laboratoires sont situés sur le campus universitaire de Grenoble et disposent d’équipements de pointe en rhéologie, microscopie, microfluidique et caractérisation physico-chimique.

Il sera encadré par Clément de Loubens (LRP), Laurent Heux (CERMAV) et Hugues Bodiguel (LRP) et interagira activement avec les partenaires du projet WallMat (PEPR B-BEST), notamment avec l’équipe de Jérôme Pelloux (Université de Picardie Jules Verne), spécialiste des enzymes de remodelage de la paroi végétale.

Dans un contexte de transition vers des matériaux biosourcés et renouvelables, et dans le cadre du PEPR B-BEST (Biomasses, biotechnologies et technologies durables pour la chimie et les carburants), ce doctorat s’inscrit dans le cadre du projet WallMat (https://www.pepr-bioproductions.fr/projets-finances/caracterisation-de-la-biomasse/wallmat), réunissant plusieurs laboratoires de recherche, afin de valoriser les co-produits de l'industrie agroalimentaire riches en cellulose, hémicellulose et pectine. L’ambition est de s’inspirer des mécanismes naturels à l’œuvre dans les cellules végétales pour concevoir des matériaux dotés de propriétés inédites.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Le candidat sera recruté par le CNRS est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. 

Le/la doctorant(e) sera accueilli(e) au sein d’une collaboration dynamique entre le Laboratoire Rhéologie et Procédés (LRP) et le Centre de Recherche sur les Macromolécules Végétales (CERMAV), situés sur le campus universitaire de Grenoble. Ces deux laboratoires, voisins et complémentaires, offrent un cadre idéal pour mener à bien ce projet interdisciplinaire.

Le LRP, unité mixte du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes, se spécialise dans la rhéologie, les procédés et la matière molle, avec des applications allant des biomatériaux aux procédés industriels avancés.

Le CERMAV, centre d’excellence en glycosciences, développe des recherches de pointe sur les matériaux polysaccharidiques et les biopolymères.

Le projet de thèse s'inscrit dans le cadre du programme PEPR B-BEST, qui vise à promouvoir l’innovation dans le domaine des biomatériaux et des biotechnologies durables.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Profil recherché

Nous recherchons un·e candidat·e curieux·se, rigoureux·se et fortement motivé·e par la recherche expérimentale dans un contexte interdisciplinaire. Le projet se situe à l’interface de la physique de la matière molle, de la mécanique des fluides complexes et de la physico-chimie des polymères naturels.

Compétences attendues

• Formation : Master 2 ou diplôme d’ingénieur en mécanique des fluides, physique de la matière molle, science des matériaux ou disciplines connexes.
• Intérêt marqué pour l’expérimentation et le développement d’outils expérimentaux.
• Solides compétences en analyse de données et interprétation des résultats.
• Maîtrise de l’anglais scientifique (écrit et oral).