Cartographie du pH par luminescence dans un milieu poreux géologique réactif sur puce microfluidique

La·le candidat·e rejoindra une communauté de recherche dynamique sur le développement et l’utilisation des techniques microfluidiques pour les géosciences. Le stage permettra à la candidate ou au candidat de contribuer au développement d’une approche métrologique innovante auprès d’expert·e·s du domaine. La·le candidat·e mobilisera et développera ses compétences et connaissances en écoulements lents en milieux confinés, en chimie minérale et en analyse d’images.

Contexte et problématique

Le stage s’insère dans un projet de recherche en géosciences pour la transition écologique. Le projet vise le développement de la surveillance des processus dynamiques et réactifs de la zone critique carbonatée soumise aux changements globaux. Ce projet s’appuie sur des investigations à la micro-échelle pour modéliser le transport réactif et l’écoulement multiphasique. L’utilisation de la microfluidique permet de déployer des méthodes d’imagerie à haute résolution et de développer de nouveaux outils (e.g., fluorescence, µRaman). Le stage se focalise sur le développement de l’utilisation d’un traceur fluorescent pour cartographier les valeurs de pH dans un milieu poreux géologique réactif.

Méthodologie – déroulé du stage

Le projet fait appel à l’utilisation de la microfluidique et les techniques d’imagerie. Le travail du·de la stagiaire permettra dans un premier temps de calibrer le traceur dans des capillaires et de réaliser des cartographies pour un milieu poreux géologique réactif de complexité croissante (grain seul, matrice de grains homogène, hétérogène).

La·le candidat·e dispose d’une forte appétence pour les travaux expérimentaux en laboratoire, notamment pour les expériences en flux et avec de la réactivité minérale. La·le candidat·e possède ou est volontaire pour développer de solides compétences en analyse d’images. La·le candidat·e est curieux·se et est prêt·e à travailler à l’interface entre la microfluidique et les sciences de la Terre. La·le candidat·e dispose d’un niveau Master 2 ou équivalent dans un domaine pertinent avec le sujet, par exemple : géosciences, mécanique des fluides, microfluidique, physique, chimie.