Maitrise ou Doctorat sur l’écologie et la fonctionnalité des microorganismes de l’érable

La production de sirop d’érable, l’un de nos produits forestiers non ligneux les plus importants, est une tradition de longue date au Canada. L’industrie fait face à des défis dus au changement climatique, et les micro-organismes dans la sève d’érable pourraient aider à atténuer les changements à venir. Ces microbes peuvent affecter la santé des arbres, leur croissance et la qualité du sirop, mais les recherches à leur sujet sont limitées.

Le projet vise à explorer le rôle des micro-organismes en lien avec l’érable et à étudier les communautés microbiennes dans la sève pour comprendre leurs activités métaboliques et leurs interactions. Les expériences pourront inclure des fermentations et des sirops modèles, la caractérisation de l’activité microbienne, des métabolites et des propriétés du sirop. D’autres expériences pourront explorer les interactions microbiennes en utilisant des protocoles à haut débit et évalueront les effets de la température sur les caractéristiques microbiennes grâce à des approches culturomique, génomique et transcriptomique. L’objectif à long terme est d’assurer la durabilité et la compétitivité de l’industrie canadienne du sirop d’érable en tirant parti des contributions microbiennes.

Le projet se déroulera au département des sciences des aliments de l’université Laval à Québec sous la direction de la professeure Marie Filteau. En plus du travail au laboratoire avec des outils de pointe dont une plateforme robotisée, l’étudiant aura l’opportunité de développer des compétences analytiques et bioinformatiques. L’étudiant sera encouragé à développer ses propres idées et à travailler en collaboration avec l’équipe.

Une bourse non-cumulative de 28 000$/an est offerte pour trois ans au doctorat et de 23 000$/an pour 2 ans à la maitrise. Les étudiants détenant déjà une bourse complète la verront bonifiée de 5 000$/an.

Le projet pourra débuter dès septembre 2025 ou janvier 2026.

Maple syrup production, one of Canada’s most iconic non-timber forest products, is a longstanding tradition. However, the industry is facing challenges due to climate change. Microorganisms present in maple sap may play a key role in mitigating these changes. These microbes can influence tree health, growth, and syrup quality, yet research on them remains limited.

This project aims to explore the role of microorganisms associated with maple trees by studying microbial communities in sap to understand their metabolic activities and interactions. Experiments may include fermentation trials and model syrups, microbial activity characterization, metabolite profiling, and syrup property analysis. Additional experiments may investigate microbial interactions using high-throughput protocols and assess the impact of temperature on microbial traits through culturomics, genomics, and transcriptomics approaches.

The long-term goal is to support the sustainability and competitiveness of the Canadian maple syrup industry by leveraging microbial contributions.

The project will take place in the Department of Food Science at Université Laval in Québec City, under the supervision of Professor Marie Filteau. In addition to lab work using advanced tools, including a robotic platform, the student will have the opportunity to develop analytical and bioinformatics skills. Students will be encouraged to contribute their own ideas and collaborate closely with the research team.

Funding:

PhD: $28,000/year (non-cumulative) for 3 years

MSc: $23,000/year (non-cumulative) for 2 years

Students with an external full scholarship will receive a $5,000/year top-up.

Start date: September 2025 or January 2026

Le projet se déroulera au département des sciences des aliments de l’université Laval à Québec et se fera en collaboration avec les professeurs Marie Filteau et Christophe Cordella.

Nous recherchons un·e candidat·e curieux·se, rigoureux·se et motivé·e par la recherche en microbiologie, écologie microbienne ou sciences des aliments. Une formation en biologie, biochimie, microbiologie ou domaine connexe est souhaitée. Une expérience en laboratoire, en analyses omiques (génomique, transcriptomique, métabolomique) ou en bioinformatique constitue un atout. Le ou la candidat·e devra faire preuve d’autonomie, d’esprit critique et d’un bon esprit d’équipe.