Évaluation écotoxicologique de l’efficacité d’un traitement par oxydation avancée sur des micropolluants de l’eau
ABG-133553 | Stage master 2 / Ingénieur | 6 mois | 600 |
24/09/2025 |
- Biologie
Établissement recruteur
Site web :
UNILASALLE, établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général (EESPIG) dans les domaines des sciences de la vie, de la terre et de l’environnement possède des compétences scientifiques et technologiques en matière, notamment, en sciences de l’agriculture : agronomie, agroécologie, agro-machinisme et nouvelles technologies et sciences de gestion ; issu de la fusion de l'ISAB, de l'IGAL, de l’Esitpa, de l’École des métiers de l’environnement (EME) et de l’ESIEE Amiens, UniLaSalle constitue un pôle d’enseignement supérieur de référence nationale et internationale dans les Sciences de la Terre, du Vivant et de l’Environnement. Etablissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général, fort de 4000 étudiants et de 550 personnels, située sur quatre campus Beauvais, Amiens, Mont Saint Aignan et Rennes.
L’institut Polytechnique UniLaSalle a depuis de nombreuses années développé une expertise en matière de gestion durable des filières de la bioéconomie et des territoires, La recherche & développement de l’Institut Polytechnique UniLaSalle s’inscrit dans trois grandes thématiques : Agriculture & Environnement, Alimentation & Santé Géosciences et Environnement, Energie et Technologies et repose sur les cinq unités de recherche labellisées de l’institut.
Description
Contexte du Stage
En France, l’eau du robinet fait l’objet d’un suivi sanitaire rigoureux, assuré par les agences régionales de santé (ARS) via des laboratoires agréés. Toutefois, la question des micropolluants – substances présentes à l’état de traces mais potentiellement nocives – suscite une vigilance accrue. Ces composés incluent notamment pesticides, résidus médicamenteux et autres molécules persistantes, susceptibles d’avoir des effets toxiques ou de favoriser des résistances bactériennes. Dans les Hauts-de-France, la détection récente de métabolites de chloridazone, herbicide interdit en 2020, a conduit à la mise en place de valeurs sanitaires transitoires et de mesures de surveillance renforcée dans plusieurs communes. Parallèlement, la présence de résidus pharmaceutiques (antibiotiques, antidépresseurs, contraceptifs, etc.) dans les milieux aquatiques, bien que mesurée à de très faibles concentrations, reste préoccupante en raison de leurs impacts encore mal connus sur la santé humaine et les écosystèmes. Face à ces enjeux, l’amélioration des procédés de traitement de l’eau devient une priorité. Les techniques classiques (adsorption, oxydation, filtration membranaire, traitements biologiques) présentent une efficacité limitée, ne permettant souvent d’éliminer qu’une fraction des micropolluants. C’est pourquoi de nouvelles approches combinant plusieurs procédés sont actuellement développées afin d’assurer une meilleure protection des ressources en eau et de la santé publique. Néanmoins, au-delà des performances techniques de ces nouveaux traitements , il est essentiel d’évaluer leur efficacité réelle à travers des approches écotoxicologiques, capables de mesurer les effets résiduels des contaminants sur les organismes vivants et de mieux anticiper les risques pour les écosystèmes et la santé humaine.
Objectif
L'objectif de ce stage sera d’évaluer l’efficacité de procédés d’oxydation avancée appliqués à des eaux contaminées par des micropolluants organiques par une approche écotoxicologique combinant des essais sur modèles cellulaires et plantes dans le cadre du projet MicroPoll stimul HdF. L’étude se concentrera sur la caractérisation des effets biologiques résiduels après traitement, de mettre en évidence d’éventuels effets liés aux produits de transformation générés. Les résultats du stage combinés à ceux obtenus par une approche analytique permettront de déterminer dans quelle mesure ces procédés garantissent une qualité de l’eau appropriée pour un usage sanitaire.
Méthode
Les échantillons qui seront analysés dans le cadre du stage seront collectés par les partenaires du projet. Les échantillons analysés dans le cadre de ce stage seront collectés par les partenaires du projet. Afin de mener à bien les expérimentations, le candidat sera formé à la culture en hydroponie ainsi qu’à la culture cellulaire. Les analyses comprendront notamment l’évaluation de la cytotoxicité et du stress oxydant induits par les contaminants, à l’aide de tests biochimiques spécifiques. Ces analyses seront réalisées en complément des observations effectuées sur les systèmes biologiques mis en place.
Profil
Peuvent candidater au stage les étudiants d’un Master 2 ou 3ème année d’école d’ingénieur dans le domaine de la biologie, la toxicologie et/ou de l’écotoxicologie. La/le candidat.e devra justifier de compétences en analyses de données et statistiques et avoir une bonne maitrise de l’anglais (Niveau C1 minimum). Une expérience en culture cellulaire sera appréciée. Ce stage est susceptible de se prolonger par une thèse.
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