Exposition chronique au déoxynivalénol et à d’autres mycotoxines émergentes chez le porc en croissance et la truie et stratégies de mitigations

Contexte Le changement climatique actuellement observé risque de hausser la présence de mycotoxines dans les aliments pour les animaux d’élevage. L’exposition des animaux d’élevage, et des monogastriques en particulier, aux mycotoxines peut affecter leur santé et leur performance. Nous avons toutefois peu d’information sur les effets de l’exposition chronique (longue durée à faibles doses) à ces mycotoxines et si les stratégies de mitigation développées sont efficaces en situation d’exposition chronique. Ce projet veut donc mieux caractériser l’effet de l’exposition chronique aux mycotoxines sur les paramètres de production et de la santé chez les porcs afin d’adapter et de développer des stratégies durables d’alimentation dans un contexte de changements climatiques.

Méthodologie

Objectif 1. Évaluer l’impact de la co-exposition chronique des porcs en engraissement au déoxynivalénol et à la fuminosine B1, et à des stratégies de mitigation sur la santé intestinale, la croissance, incluant la croissance musculaire et osseuse, et le transfert en mycotoxines vers la viande.

Objectif 2. Évaluer l’impact de la co-exposition chronique de la truie aux mycotoxines, déoxynivalénol et fuminosine B1, et d’une stratégie de mitigation sur les voies métaboliques de la truie et le transfert de ces mycotoxines vers les foetus ainsi que l’impact postnatal à court et long terme sur la santé intestinale et la croissance des porcelets.

Durant ce programme de doctorat, le candidat fera partie de l'équipe de recherche dynamique du département des sciences animales de l'Université Laval. Ce projet de doctorat est financé via une subvention du ministère de l'agriculture et de l'alimentation du Québec en collaboration avec plusieurs partenaires dont DSM-Firmenish.

Qualifications

• MSc en sciences animales ou discipline connexe
• Compétences ou fort intérêt pour la production porcine